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That's elementary !
21 avril 2021

Saison 1 E04 - Les Maîtres de l'Univers

Introduction : 

C'est la première fois que je regarde vraiment un épisode de cette série, la première fois que je me plonge dans l'histoire.

J'ai toujours été attirée par Elementary à cause de la relation qui unit les deux personnages principaux car je la trouvais atypique. En l'occurence, elle l'est. Mais suivre ces deux-là m'a toujours empêchée de suivre les intrigues. Par exemple, je ne me demande jamais qui est le meurtrier. Je ne joue pas le jeu, je ne cherche pas le coupable. Pourquoi ? Parce que j'ai toujours eu l'impression que l'intrigue n'était que prétexte à suivre nos deux héros. Après tout, on le sait déjà qu'il y aura deux ou trois rebondissements et quelques fausses piste avant que le coupable ne soit démasqué. Alors, à quoi bon essayer ?

Autre fait remarquable, l'intrigue est toujours noyée sous la tonne d'informations données à longueur d'épisode : l'histoire de Joan, l'histoire de Sherlock, l'histoire de Gregson, l'histoire de Bell, la théorie du grenier, les méthodes d'enquête, les connaissances en médecine, les maladies rares, l'hérédité, les amitiés, les addictions, les vices, les liens famililaux... tout cela est envahissant.

Sauf dans cet épisode où, l'intervention de la police est anecdotique. Sherlock résout seul la série de meurtres et on suit assez aisément le cheminement de sa pensée. Même Watson ne l'aide pas pour le coup. En gros, il y a tellement de personnages principaux dans cette série que l'intrigue est systématiquement diluée dans toutes leurs relations inter-personnelles. Un épisode épuré, avec un seul enquêteur, c'est tellement agréable à suivre.

Prise de notes à la volée : 

La narration elliptique, pourquoi pas. Je ne comprends pas bien l'intérêt à part augmenter la portée dramatique des révélations de Joan.

Bell et Gregson sortent d'une pièce. Bell remercie Gregson pour son aide. Gregson répond répond qu'il n'a fait qu'apporter un nouveau point de vue. C'est exactement ce que Watson fait pour Holmes. On parle rarement du duo Gregson/Bell, mais c'est un sacré duo. Digne d'être mis en avant lui aussi.

C'est qui Jimmy Offra ?

En fait, Joan n'est pas du tout obligée de dire quoi que ce soit à Gregson. Elle aurait pu raconter n'importe quoi d'autre pour pousser Gregson à lancer des recherches. Par exemple, parler de l'enquête en cours et expliquer que le meurtrier avait pu avoir enlever Holmes. Je crois que ça faisait un moment que Joan voulait se confesser à papa Gregson. Elle ne voulait plus lui mentir car elle voulait établir une relation de confiance avec lui. Ce que je comprends tout à fait. C'est assez dans le personnage de Joan d'être entière et sincère avec les gens qu'elle aime.

Plus tard, on apprendra que Gregson savait déjà ce que Joan vient de lui révéler. Pourtant il ne dit rien. Et il ne feint pas non plus la surprise. Je ne saurais dire pourquoi, je trouve cela très malin de sa part. En agissant ainsi laisse Joan penser que c'est elle qui lui fait une révélation. Je ne sais pas si cela vous est déjà arrivé : un ami vous raconte une anecdote qu'il vous a déjà racontée auparavant. Vous avez alors deux options : soit vous le laisser dérouler son histoire jusqu'au bout lui laissant la fierté de vous divulguer la chute ou le twist final, soit vous le coupez en lui disant qu'il vous a déjà raconté cette histoire et que vous la connaissez par coeur. Le summum de la cruauté consistant même à
raconter la fin de l'histoire à la place de votre ami, d'un air impatient et en passant sur les détails les plus savoureux. Mais pourquoi faire ça, alors que votre ami est tellement heureux de vous re-re-re-raconter cette histoire. Si vous le coupez ainsi à chaque fois qu'il vous raconte un truc et bien au bout d'un moment, il ne voudra plus rien vous raconter. C'est là que Gregson est malin. Il laisse Joan lui raconter toute cette histoire qu'il connait déjà mais en la laissant parler, il s'assure du fait que si elle a d'autres histoires à lui raconter, elle pourra toujours venir le voir. Malin, comme un bon manager.

Voilà une femme qui est le contraire d'une bonne amie. J'ai nommé Emilie, la "meilleure amie" de Joan. Sous ses airs polis et faussement soucieus du bien-être de notre héroïne, cette femme est la pire vermine de toute la série. D'abord, je ne vois pas vraiment en quoi elle est l'ami de Joan. Watson prend soin de ne jamais lui raconter ce qui se passe dans vie. On voit clairement, qu'elle n'a pas confiance en elle. Ensuite, on voit clairement que ce qui intéresse le plus Emilie c'est de conserver son amie dans son ancienne version. Une version où elles se ressemblaient peut-être plus toutes les deux. Ensuite,
quel cadeau plus empoisonné qu'un rendez-vous arrangé ? Je veux dire, Joan ne lui a rien demandé. A t-elle vraiment envie de sortir avec un mec "approuvé" par son amie ? On me parle souvent du mariage arrangé comme d'une pratique anti-féministe et archaïque. Parce que ce sentir obligée de sortir avec un gars choisi par quelqu'un d'autre c'est beaucoup mieux ?

Voilà, t'as jamais voulu que je t'arrange un rendez-vous, mais je le fais quand même car bien sûr, qui es-tu pour savoir ce qui est bon pour toi ? Alors que moi, en faisant exactement ce que tu ne veux pas, je te prouve que je suis ta meilleure amie. Un conseil, si vous avez vous aussi de telles "amies" dans votre entourage, fuyez. Et regardez ce sourire d'hypocrite. Plus elle sourit, plus elle veux des crasses à Joan.

C'est moi ou il ressemble à rien ce Aaron ?

Je suis presque sûre que Sherlock et Watson viendront prendre un café à cette terrasse un peu plus tard dans la série (à vérifier).

Cette série, c'est le royaume de la suspiscion. Le mec vient à peine de rencontrer Joan qu'il zieute sur son portable pour lui demander qui lui a écrit. Je sais que c'est un subterfuge pour que Joan puisse parler de la grammaire SMS de Sherlock. Mais c'est une redondance car elle en parlera directement avec lui dans la scène suivante. Il pourra alors lui expliciter ce qu'il a écrit. Brillante idée d'ailleurs cette histoire de langue qui évolue. Brillant.

Et l'autre, pourquoi elle se justifie ? Elle crève tant que ça d'envie de parler de sa nouvelle relation. Je crois que oui,
cette relation la rend heureuse. Il se passe enfin quelque chose dans sa vie et elle a la chance de côtoyer un homme brillant. J'avoue que j'aimerais que ça m'arrive, toute ma vie j'ai rêvé de cotoyer un homme brillant. Malheureusement, dans la vraie vie, des Sherlock Holmes, bah, y en a pas.

C'est marrant cette référence cinématographique à Taylor et Burton, je devrais me renseigner là-dessus.

J'aime bien parce qu'on voit vraiment Sherlock Holmes enquêter. Il se trouve par deux fois devant un ordinateur et il fait des recherches. Il va sur Internet et fouille une boîte mail. L'enquête est vraiment menée devant nos yeux et non enfouie sous une ellipse.

C'est fou comme Joan est toujours soucieuse de paraître bien, surtout au moment de rencontrer quelqu'un pour la première fois.

C'est fou comme les coopérations sont souvent obtenues sous la menace.

Tribecca.

Et lui, en fait, ce psychopathe, pourquoi il veut la pousser à sortir avec cet homme ? Et elle, pourquoi elle se laisse faire ?

Est-ce que c'est vrai ? Les gens ne demandent quasiment jamais la commission rogatoire ? (appelée ici commission rogatoire et non mandat).

C'est vrai ce qu'elle dit ? En réunion, on ne doit pas parler de son produit de prédilection ? Mais pourquoi ? n'est-ce pas en nommant Voldemort qu'on finit par vaincre Voldemort ?

"Je vais bien." (c'est lui qui le dit cette fois-ci).

J'adore cette blague du lieutenant Bell. Etre assommé par une barquette à salade. Il est impayable ce Marcus.

Roman familial

Il parle mandarin. Décidément, je n'arriverai jamais à la cheville de ce mec.

C'est moi ou elle vient de lui faire un thé et un sandwich ? Je croyais qu'elle ne devait pas le nourrir ? En même temps, c'est dit nulle part.

Quoi, c'est pour ça qu'il l'incite à sortir avec ce mec ? Pour avoir des soirées de tranquilité ? Bon d'accord, j'avoue que ça n'a pas de prix. Et après tout, il faut bien qu'il se sèvrent progressivement l'un de l'autre. C'est le quatrième épisode, donc je dirai qu'ils viennent d'entamer leur quatrième semaine de "compagnonnage" comme ils le disent eux-mêmes. Normalement, dans deux semaines, ils devraient se quitter.

Finalement Joan a pas mal de petits rires sonores au début de la série. Elle a presque l'air heureuse.

C'est drôle, cet homme est attifé exactement comme Sherlock, d'ailleurs il lui ressemble physiquement.

Il mange des oeufs.

"On est tous des sociopathes." Comme je suis d'accord.

"Un café avec un salopard." C'est un peu réducteur. L'ennui avec les séries au format 42', c'est qu'elle ne laisse aucune place à la complexité de l'être humain.

Je rêve, ça fait deux fois qu'il l'incite à sortir avec ce minable rien que pour avoir la paix.

Oboken ?

Est-ce que c'est si grave que ça de googler le nom de quelqu'un ? Moi je ne le fais pas, mais il faut bien avouer que c'est à la portée de tout le monde. Mais j'avoue que c'est une démarche qui ne respire pas la confiance. De plus, cela encourage les préjugés. Est-ce que je viens d'écrire que je me sens supérieure aux autres car je n'aurais pas de préjugés ? Que voulez-vous, mon orgueil me tuera.

Une cape d'invisibilité.

"Vous êtes comme tous les autres".

taser.

Mais pourquoi elle lui explique son plan ? Pour avoir son approbation ? Pour que le spectateur s'inquiéte ?

Faudrait que je vois si on peut vraiment se défaire de menottes à l'aide d'un clipper de bureau. Richard Castle, sors de ce corps.

la double-négation.

C'est la scène de papa Gregson dans toute sa splendeur. Laisser les gens venir à soi, c'est l'art d'être un très bon manager.

Fallacieuse.

On peut quand même noter une progression. Ca sert de toujours travailler à s'améliorer. Dans l'épisode deux, Sherlock s'entraîne à ouvrir des menottes. Dans cet épisode, il s'entraine à ouvrir des menottes qui entravent ses main et de dos en plus. Quel progrès.

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