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That's elementary !
3 avril 2021

Saison 1 - Pilote

Je viens de regarder le pilote de la série Elementary.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est bizarre de voir un pilote après avoir vu le final de la série. Je sais exactement comment cela va se terminer. La charge émotionnelle est grande. Car Elementary, c'est surtout une histoire d'amour entre Holmes et Watson. Une histoire d'amour peu conventionnelle et peu romantique. Mais d'après ce que j'en sais, c'est la plus belle histoire d'amour qui n'ait jamais été porté au petit écran.

Il est d'emblée difficile de qualifier le lien qui unit Holmes à Watson. Peut-être est-ce encore plus difficile de qualifier le lien qui unit Watson à Holmes. Quoi ? Elle l'admire ? C'est peu dire. Elle est à la fois intriguée et indulgente envers lui ? Nous verrons cela. Et si, comme souvent les analyses des aventures originelles de Sherlock et Watson le disent, tout simplement, Holmes n'était que le reflet de Watson et Watson le reflet de Holmes.

Une scène partciulière de ce pilote nous le fait penser. Holmes est en cellule, en prison. Watson vient lui rendre visite.

Pour se parler, ils doivent tous deux décrocher un interphone. Ils ont une conversation plutôt animée, mais sincère. Au moment de raccrocher, ils vont raccrocher tous deux ensemble. Watson de son bras gauche et Holmes de son bras droit. Comme une image et son reflet dans un miroir.

Des miroirs, il y en aura plein dans Elementary. Des grands, des beaux, des qui révèlent la vérité ou qui troublent la personnalité.

Autant le dire tout de suite, Jonny Lee Miller est de loin mon Sherlock Holmes préféré. C'est celui qui ressemble le plus à celui du livre. Même si cela se voit peu dans ce pilote. Comme si les acteurs avaient tous reçu comme consigne "surtout ne jouez pas du tout les aventure de Sherlock Holmes".
Ce premier épisode est un peu impersonnel. Et c'est tant mieux. Par la suite, les épisodes suivants vont porter une vraie patte, une vraie griffe. Rendant la sérier reconnaissable entre mille. Il suffira de zapper 5s dessus pour se dire "Ah oui, c'est cette adapatation de Sherlock Holmes qui se déroule à New York." Un peu réducteur certes, mais est-ce vraiment un sujet que cela se passe aux Etats-Unis ? Nous y reviendrons plus tard.

Rien que d'écrire ces quelques lignes, la fièvre m'anime. C'est peu dire que j'aime cette série, que je trouve les personnages principaux inspirants. Tout y est parfait et, comme on le verra dans les épisodes suivants, tout y sera dépeint comme dans un tableau de maître. Vraiment, les créateurs de la série n'ont pas chômé. Ils ont vraiment LU Sherlock Holmes et ils en ont tiré la substantifique moëlle pour créer ce personnage joué par un homme singulièrement beau et attirant.
J'ai beau chercher, à aucun moment je n'ai trouvé ce Sherlock agaçant ou arrogant. Ce doit être parce que je lui ressemble. Il y a tellement de moi en lui. Oui, je suis aussi arrogante que lui. Mais par souci des convenances, je ne le montre pas.

Bien sûr, comme tout le monde, la vie m'a rendue plus humble. Lui aussi, la vie va le rendre plus humble. Watson va le rendre plus humble. Car Watson est tellement parfaite que je finis par me demander si elle est vraiment un personnage où l'émanation du cerveau malade d'un demiurge ayant créé la bête parfaite. Une bête curieuse. Mais si par le plus grand des hasards, Watson est un vrai personnage, alors elle est mon personnage préféré. Elle est le graal, celle que nous voudrions tous être sans jamais oser le devenir. C'est rare. Et tout ce qui est rare est précieux. Je pourrai en dire plus, mais on ne parle pas de Watson. On l'admire.

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